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Le Mur des bonnes nouvelles recueille les bonnes nouvelles de ses visiteurs.
2012, la fin du monde ?
Comment les gens qui m’entourent vivent-ils dans leur quotidien les profonds bouleversements économiques, sociaux, environnementaux que nous vivons actuellement ? Nous vivons en cette décennie une période de transformation conséquente. Quelle réponse puis je donner aux informations véhiculées par une culture médiatique alarmiste ? Est-ce une question d’interprétation, de biaisage du regard ? Entre l’été 2011 et l’hiver 2012, je collige les bonnes nouvelles que m’annoncent les gens chez le boulanger, au café, dans la rue, dans les magasins. La vie est difficile, mais il y a souvent quelque chose de bon qui arrive. |
Depuis fin 2011, je consigne les bonnes nouvelles que me confie mon entourage, au café, dans les magasins, dans la rue…
Cette oeuvre est une réponse aux nouvelles véhiculées par une culture sociale alarmiste, sensationnaliste. À travers le processus du projet, je questionne la profonde transformation personnelle, sociale, économique et politique dont nous sommes aujourd’hui témoins et acteurs, directs ou indirects. De nouveaux panneaux de murs s’ajoutent au fur et à mesure des bonnes nouvelles récoltées. L’écriture est telle, que le texte est lisible seulement de près, invitant à une proximité du corps du visiteur.
Présenté à : exposition collective Le Changement, galerie Articule, Montréal, 2012.
Décembre 2011, c’est une période de bilan. J’ai besoin de voir clair, de me libérer du passé et de ne garder que l’amour.
Je marche dans les rues de Montréal, dans le quartier Outremont-Mile-End. J’ai avec moi 6 vêtements de luxe qui m’appartiennent. J’accroche au hasard des croisements une veste, une jupe, un top ou un déshabillé. Une note l’accompagne : je me libère du passé à qui la chance ?
dans une pièce éclairée à l’ultra-violet, je reçois une personne à la fois selon une structure bien précise. nous sommes nus-pieds. nous partageons un fruit de saison en silence. nous discutons. puis, je lui propose de lui bander les yeux et la fais marcher sur un parterre tapissé de choses que j’aime et qui habitent mon quotidien, y sont ajoutées les épluchures des fruits des visiteurs précédents et des déchets de ce que j’ai savouré les jours précédents au centre d’artiste. je lui chuchote à l’oreille ce que j’ai aimé dans la vie, et qui est écrit sur les murs. je la laisse ensuite seule dans l’espace où elle est invitée à ajouter sa participation sur un des murs.
cette proposition fait suite au projet Ce que j’ai aimé faire avant 40 ans (2009-2010). L’expérience menée sur une année transforme mon regard sur le récit de vie. Elle m’incite à questionner ma relation aux épreuves difficiles et à puiser différemment dans le matériau biographique. Ce second projet, intitulé Ce que j’ai aimé, est une liste d’épreuves confrontantes qui m’ont permises, avec le recul, de cultiver le meilleur de soi.
médium: art relationnel, installation, écriture et proposition participative.
durée: 7 à 15 minutes par personne.
Présenté à Eastern Bloc, Montréal, événement J.E.U.X. 2011.
Aux Fenêtres qui parlent, des résidents de la rue Marquette sont jumelés avec des artistes de Montréal qui exposent à leurs fenêtres.
Au 4399 rue Marquette vendredi 30 septembre, samedi 1 et dimanche 2 octobre 2011.
dernière étape, présentée en juin 2011 au local 514 du Belgo à Montréal.